Часть полного текста документа:Французский театр Курсовую работу выполнила: студентка группы 504 Федченко Л. Р. Министерство образования Российской Федерации Башкирский государственный педагогический университет, кафедра французского языка Уфа 2000 INTRODUCTION Le domain de l'art theatral n'est pas toujours facile a cerner. Jusqu'ou peut-on parler de theatre? Quelle est la definition du theatre? Si l'on s'en refere a la simple etymologie, theatre vient du grec theatron, qui derive du verbe theaomai, signifiant contempler, considerer, etre spectateur au theatre. Il faut donc s'accorder la-dessus: il n'y a pas de theatre sans spectateurs, et le theatre demande la definition d'un lieu scenique. L'acte theatral ne doit pas s'exercer pour soi, mais s'addresser aux spectateurs. Le theatre doit raconter une histore humaine, representer "l'imitation d'une action de caractere elevee et complete" ( Aristote), ou "l'image exacte et animee de la nature humaine" (Dryden, dramaturge anglais du XVIIe siecle). Le theatre ne se contente pas d'etre une source demotion ou de plaisir: il doit rendre compte de l'homme. Ainsi, le theatre est un art qui a pour but de representer en un lieu defini la nature humaine dans ses action, ses pensees, ses grandeurs ou ses bassesses, en procurant au spectateur une emotion directe. La forme ecrite n'est que le refler de cet art vivant. I. Origines du theatre Le proto theatre De toutes les activites que l'homme a pu s'inventer, le theatre se distingue par le fait qu'il ne demande que tres peu de moyens. Dans ses formes les plus restreintes, il peut se resumer a une unique personne se presentant devant d'autres personnes, en quelque lieu que ce soit; aucune invetation, aucune etape particuliere dans l'evolution des societes n'est reellement necessaire. Le theatre a pu apparaitre de maniere primitive a n'importe quel moment de la Prehistoire, a partir du moment ou I'homo sapiens s'etait dote d'une organisation social. Toutefois, les traces les plus anciennesd'une forme de spectacle, dans les civilisation assyro-babiloniennes et hitite, datent tout au plus du trousieme et deuxieme millenaires av. J.-C., et ne permettent rien d'autre que de prudentes hypotheses sur ce qui a pu se passer auparavant. En Mesopotamie, on sait qu'un poeme retracant le mythe de la creation etait donne chaque annee pour la nouvelle annee babylonienne; mais faisait-il l'objet d'une declamation ou d'une veritable mise en scene? Dans quelles conditions etait-il joue? Etait-ce une ceremonie mystique, rituelle ou a demi profane? Totes ces questions restent en suspens. On peut imaginer, le souir au coin du feu, l'amuseur du village singeant ses companions ou retracant les exploits heroiques d'un ancien. On peut encore imaginer l'ensemble des chasseurs reconestituant la capture d'un animal, pour favoriser la chasse du lendemain. William Golding, dans "Sa Majeste des mouches", fait ainsi jouer par des enfents redevenus sauvages une seance de chasse rituelle, dans laquelle l'un d'entre eux tient le role du cochon sauvage. Entre le jeu, le rite et l'exorcisme, une forme vivace de spectacle a donc tres certainement existe, et peut-etre meme dans des lieux reserves pour cela. Mais rien ne permet de l'affirmer, ni d'en tirer une veritable conclusion. Le theatre antique Selon la legende, la premiere representation tragique serait due au poete Arion qui vivait a Corinthe vers la fin du VIIe siecle. La tradition avance ensuite le nom de Thespis, qui, venu d'Icarie sur son chariot lui servant de scene, aurait donne une premiere tragedie aux Dionysies entre 536 et 533. En precurseur, Thespis aurait degage nettement le premier comedian du choeur et differencie les parties chantees des parties parlees. Il aurait egalement etabli l'usage d'un prologue, d'une presentation, et utilise des masques moins grossiers qu'auparavant. L'etude de la tragedie grecque se resume donc a l'analyse d'une trentaine d'oeuvres, alors quil s'en ecrivit, entre le VIe et le Ve siecle, plus d'un millier; et que l'on pense qu'un theatre prive s'etait developpe dans les maisons aristocratiques, plus evolutif, avec l'intervention de mimes, des conteurs, danseurs, bouffons et poetes. En un peu moins de quatre-vingte ans, l'art dramatique eut le temps de naitre dt de mourir, mais aussi d'evoluer de maniere considerable, ainsi que l'a souligne Jacqueline de Romilly: "A beaucoup d'egards, la difference est large et plus profonde entre Eschyle et Euripide, qu'entre Euripide et Racine." Les Atheniens adopterent vite le thetme de tragedie, et ce nom merite que l'on s'attade un peu sur sa troublante origine. Tragos signifie "bouc", et trag-oeudia "chant du ouc", ou "ode au bouc", ce qui, tout de meme, n'a pas un tres grand rapport avec le theatre. On pourrait croire que le terme decoule d'un qualificatif de Dionysos, mais le dieu, quand il est assimile a la vigueur sexuelle de l'animal, est appele eriphos, "juene bouc", et non pas tragos. Ttout au plus peut-on supposer que la trag -oedia, a lorigine, etait un "chant religieux dont on accompagnait le sacrifice d'un bouc aux fetes de Bacchus" (Bailly). L'origine de comedi, au moins, semble beaucoup plus claire: Komos etait le nom d'une joueuse fete processionnelle en l'honneur de Dionysos, avec des chants et des danses. Peu de temps apres la premiere guerre punique, vers 230, un affranchi tarentin, grec de la naissance, Livius Andronicus, commmenca a traduire pour la scene romaine des tragedies et des comedies du repertoire athenien. Les theatres romains aui se construisirent se differenciaient nettement du modele grec.Avec le monde romain, le theatre devenait-aussi- une entrepeise commerciale. L'evolution du theatre avait tue religion, mais, comme l'a joliment dit Leon Moussinac, les jeux du cirque et de l'amphitheatre finirent par tuer le paganisme. ............ |